Je viens de terminer un magnifique livre de Fellag "l'Allumeur de rêves berbères" (superbe, non ?) (chez J'ai Lu). Bref résumé : Alger dans les années 1990, le quotidien d'un immeuble qui vit rythmé par les coupures d'eau, décrit par un écrivain, jadis proche du pouvoir et maintenant menacé de mort par le FIS. En le lisant, j'ai tout le temps pensé au livre de Maïssa Bey : "Bleu, blanc, vert" (Point Seuil), qui relate les 30 ans qui sépare l'Indépendance et l'arrivée du FIS au pouvoir, l'espoir en 1962, le pays qui s'enlise, l'attente déçue des femmes puis l'horreur des attentats, le retour en arrière... Ces 2 livres, très différents par le style, raconte la même histoire, celle d'Alger après l'Indépendance, celle d'une promesse non tenue.
Bonne nuit, et j'espère vous avoir donné l'envie de lire ces livres. Comme à chaque fois qu'on apprend, on sort de ces lectures plus généreux, plus réceptif.
Bonne nuit, et j'espère vous avoir donné l'envie de lire ces livres. Comme à chaque fois qu'on apprend, on sort de ces lectures plus généreux, plus réceptif.